Catégories : Rencontres BDSM Bondage Shibari Kinbaku
il y a 6 ans
Depuis six semaine qu’Alice logeait chez la cousine de son père, cousine apparue de nulle part comme par miracle au moment où il lui avait fallu trouver un logement, tout allait à merveille. Pour une quadra divorcée, Catherine était des plus sympathique et agréable; les deux femmes s’entendait à merveille. Après sa journée de stage, épuisée, Alice n’avait aucun mal à respecter la seule règle demandée: rester à l’étage quand Catherine ‘recevait’, ce qu’elle avait plutôt interprété comme ‘une petite partie de jambes en l’air’.
Sauf qu’un soir, elle avait oublié son téléphone en bas. Et elle l’avait entendu arriver: un ‘invité’ était là. Impossible de résister, elle descendit les escaliers, priant pour ne pas se faire surprendre, et récupéra son téléphone qui était bien là sur la table. Des petits bruits se faisaient entendre, on devait bien s’amuser là à côté.
Sur la pointe des pieds, elle allait remonter quand la porte du bureau s’ouvrit. Catherine en sortit, ouf! habillée, mais juste vêtue d’une longue jupe sombre et d’un soutien-gorge. L’une et l’autre furent aussi surprises, gênées, de se retrouver face à face, muettes. Alice eut le temps d’entrevoir par la porte. Juste une épaule, un bras, et. Oh!
- Alice?! Mais...
Ne sachant quoi dire, Alice montra son téléphone puis remonta en courant et en laissant échapper un ‘désolée’, avant de s’enfermer dans sa chambre. Honteuse ou confuse, la journée suivante fut mauvaise, inquiète de ce qui allait se passer lorsqu’elle rentrerait le soir. Convaincue qu’il lui faudrait trouver un autre logement.
A sa grande surprise, tout se passa bien. Bonjour, bonne journée?, sourire habituel. Rien que du normal de la part de Catherine. Sauf que, passé 18h, cette dernière engagea la discussion.
-
Au fait, pour hier soir...
-
Oh! Catherine, je suis désolée, vraiment désolée.
Elle se sentait presque de pleurer, et ça devait se sentir.
-
Allons, allons, ce n’est rien. Mais j’aime bien rester discrète sur mes... pratiques, si tu vois ce que je veux dire.
-
Tes pratiques?
-
Oui! Les cordes, les bâillons et tout le reste. Enfin, ce que tu as vu hier soir...
Alice ne s’était donc pas trompée. L’homme qu’elle avait à peine aperçu était bien attaché. Bouche bée, elle ne savait plus quoi dire, d’autant plus que Catherine semblait d’un coup beaucoup plus sérieuse.
-
Et pour ce qui est de la prochaine fois, si c’est nécessaire, je t’enfermerai dans ta chambre le temps qu’il sera là. Voire même, je t’y attacherai. Nous sommes bien d’accord?
-
Mais...
-
Pas de ‘mais’! D’ailleurs, autant commencer tout de suite pour être sure que tu as bien compris.
Elle allait de nouveau protester que déjà Catherine s’était levée, l’invitant d’un geste à la suivre dans le bureau. Gênée, embarrassée, Alice ne savait plus quoi faire, sauf de se lever et de pénétrer dans le bureau où elle fut agrippée par le bras et poussée à s’asseoir sur la chaise en bois qui trônait là.
Catherine alla se placer derrière elle. Elle entendit un tiroir s’ouvrir d’abord puis ses bras furent tirés dans le dos, et ses poignets attachés solidement avec une corde qui faisait au moins cinq fois le tour, avant d’être nouée à un barreau du dossier.
A peine le temps de réagir, une autre corde était passée par-dessus elle, et tendue sous sa poitrine, tirée en arrière. Elle se sentit redressée, collée contre le dossier, et put compter cette fois quatre tours, puis deux tours supplémentaires au-dessus de ses seins, relevés et comprimés à la fois, avant que cette corde ne fut nouée quelque part dans son dos, mais très certainement au dossier de la chaise.
Pendant un instant, plus un bruit, elle crût que c’en était fini mai Catherine reparut devant elle, plusieurs cordes à la main. Elle s’agenouilla, lui saisit une cheville et la colla contre le pied de la chaise. Puis après avoir plié l’une des cordes en deux, les attacha ensemble. Et recommença avec l’autre cheville.
Dans son dos, discrètement, Alice tenta de voir si elle pourrait détacher ses poignets, essayant de trouver l’un des noeuds et de se tordre les poignets.
- Oh, tu peux essayer. Je n’ai pas trop serré, mais ça devrait tenir...
Mince! Pas si discrète que ça. A nouveau elle se sentit toute honteuse, si bien qu’elle s’arrêta, réfléchissant à ce qu’elle allait dire, ou faire. Pour le ‘faire’, c’était réglé: Catherine venait de se relever, travail accompli, et Alice sentait bien que ses chevilles étaient aussi bien attachées que ses poignets.
-
Je l’ai déjà dit, je suis désolée pour hier soir. J’avais juste oublié mon portable. C’est promis: ça ne se reproduira pas.
-
Mais j’y compte bien, ma petite. Sinon, je t’attacherai comme ça à ch...
Elle fut interrompue par le téléphone qui se mit à sonner. Il y avait un combiné, là sur le bureau, prête à décrocher. Mais, un regard vers Alice toute ligotée, elle se plaça derrière elle et posa d’abord une main sur sa bouche pour l’empêcher de parler. Puis décrocha. Surprise, Alice ne pensa même pas à essayer de crier, ou même de secouer la tête pour échapper à la pression sur sa bouche.
-
Allo, oui?
-
...
-
Oui, c’est moi. Qui est à l’appareil?
-
...
-
Oh! Madame Sévin. Bonjour! Un instant s’il vous plaît.
Elle entendit un petit bip, et le bruit du combiné qu’on posait sur le bureau; elle comprit bien plus tard que Catherine venait juste de couper le micro. Puis en à peine de secondes, une boule blanche munie de deux s a n g les de chaque côté glissait sous ses yeux et s’enfonçait dans sa bouche. Tout ça se passait si vite qu’elle n’eut pas le temps de résister et qu’elle se retrouvait bâillonnée, les s a n g les bouclées sur sa nuque.
Un petit couinement de surprise lui échappa. Drôle de sensation que de se voir bâillonnée de la sorte, complètement impuissante, les mains liées dans le dos. Elle avait l’impression d’avoir la bouche ouverte mais incapable de prononcer le moindre mot.
Bip à nouveau.
- Merci d’avoir attendu. Alors qu’est-ce qui...
Elle reprit tranquillement sa conversation, ignorant Alice sur sa chaise, et sortit même du bureau comme si rien ne s’était passé. Aussitôt Alice se mit à travailler sur ses liens, tordant ses poignets dans l’espoir d’attr a p e r la corde avec le bout de ses doigts, poussant ses épaules à droite et à gauche, tirant ses jambes de chaque côté avec l’espoir de faire glisser les noeuds. Ca bougeait très peu, mais en insistant, peut-être que...
Le bâillon commençait à la faire saliver. Il fallait qu’elle oublie ça et se concentre. Qu’elle se fasse aussi silencieuse que possible, sinon les ‘MMmmrrphphpff’ qui s’échappaient de sa bouche risquaient de faire revenir Catherine plus vite. Ca venait... A f o r c e de patience, ses poignets se décollaient du dossier de la chaise. Ils étaient toujours attachés ensemble, mais desserrés du barreau.
Malheureusement, c’est à ce moment que Catherine reparut à la porte. En une seconde elle avait fini de constater tous les efforts qu’Alice avait fournis.
- Ah, non, non, non... j’ai été trop gentille, ma petite.
Calmement, elle commença par s’accroupir devant Alice, détacha ses chevilles l’une après l’autre avant de les réunir et des les rattacher ensemble, plus serrées cette fois. Puis de lui ligoter les jambes, juste au-dessus des genoux, comme bercée par les gémissements de sa prisonnière. L’une prenait un malin plaisir, tout sourire; l’autre se sentait de plus en plus impuissante et tentait désespérément de retenir la salive qui coulait sur son menton.
Catherine continua ensuite et détacha la longue corde sur la poitrine d’Alice pour mieux lui lier les bras, dans le dos, au-dessus des coudes. La petite stagiaire les sentit se rapprocher dangereusement, presque à se toucher. Chaque tour de corde lui arrachait une nouvelle plainte. Ce n’était pas que c’était douloureux, non, juste humiliant. Et encore plus quand elle fut allongée par terre, sur le ventre, ses pieds relevés, tirés vers ses mains et le restant de corde attaché entre ses poignets.
- MMmmmffff! MMMmmm...
La seule forme de répit, ce fut défaire son bâillon. Quel soulagement! Pourtant, elle n’osait rien dire. La boule de caoutchouc lui laissait un goût affreux dans la bouche. Catherine lui essuya le menton avec un chiffon blanc ou un foulard, difficile de savoir.
- Catherine, s’il te plaît. Je te promMMMmmggghhgghhh!!!
Voilà, elle aurait dû ne rien dire: on venait de lui enfoncer le chiffon dans la bouche, étouffant tous les mots qu’elle aurait pu dire et toute chance de plaider sa défense. Une main plaquée sur sa bouche. L’autre qui venait appliquer un foulard par dessus, coincé entre ses lèvres et noué sur sa nuque.
Tout cela dépassait de loin tout ce qu’elle avait pu imaginer de ce genre de pratique. Elle avait déjà été ligotée ou presque. Une seule fois en fait. Un petit ami dont le nom lui échappait maintenant, qui avait voulu faire genre en lui attachant les mains à la tête de lit avec une ceinture de peignoir et... Qu’est-ce qu’elle avait pu s’ennuyer! Mais jamais, jamais comme maintenant. Comme un veau dans un rodéo, ou presque.
Trente secondes plus tard, Catherine revint s’agenouiller avec deux nouveaux foulards et appliqua le premier plié en une large bande de dix centimètres par dessus le premier, couvrant cette fois tout le bas de son visage, de la base du nez jusqu’au menton, et le serra très fort derrière sa tête. Puis elle commença à plier le second de la même façon.
- MMmmnnnMm!
Alice se mit à secouer la tête de droite à gauche, sans savoir ce que sa geôlière allait faire: lui bander les yeux. Elle continua de se plaindre et de demander pardon pendant cinq minutes avant de réaliser qu’elle était maintenant toute seule, ligotée, bâillonnée, complètement impuissante. Elle essaya de se débattre encore un peu mais compris que le mieux était de rester immobile pour ne tirer ni sur ses bras ni sur ses jambes.
Un quart d’heure plus tard, Catherine vint la détacher.
- J’espère que ça ira pour cette fois, petite curieuse?
Elle osait à peine répondre, de peur de se retrouver à nouveau en mauvaise posture, et fila dans sa chambre en silence.
Elle s’y enferma pendant une heure avant de descendre, attirée par une bonne odeur de nourriture mais aussi inquiète. Catherine et elle avaient pris l’habitude de dîner ensemble. Hésitante, elle fut accueillie comme d’habitude, comme si rien ne s’était passé, avec un grand sourire, un repas délicieux. Elle fit bonne figure ce soir là, et les quatre jours qui suivirent, avec une petite appréhension à chaque fois qu’elle rentrait après sa journée de stage. ‘Invité’ ou pas ce soir?
Le quatrième jour précisément, alors qu’elle travaillait déjà sur son mémoire, Catherine frappa à sa porte et entra.
-
Bonsoir Alice. J’ai un ‘invité’ ce soir. D’ici quelques minutes en fait.
-
Je comprends Catherine: je reste ici, je ne sors pas de ma chambre, je ne bouge pas.
Catherine sortit alors les mains de son dos, tenant un gros rouleau d’adhésif gris, et lui fit faire un demi-tour en l’attrapant par le bras et lui attacha les poignets dans le dos, vérifiant après cinq tours que c’était bien solide.
- Catherine, est-ce que c’est bien nécessaire? Je...
Mais déjà sa tante - la cousine de son père, ça doit bien être sa tante - passait ses mains par devant et lui entourait le ventre et les bras d’une large bande d’adhésif doublée, directement sur son chemisier blanc, avant de continuer dessus et dessous sa poitrine.
- Oh oui, Alice, c’est nécessaire.
Les bras plaqués contre son dos, un sentiment d’impuissance remontait, si bien qu’Alice se laissait faire sans lutter. Diablement serré. Immobilisée autant qu’avec les cordes si ce n’est plus. Pourtant quelque chose clochait, elle le vit dans le regard de Catherine qui regardait un peu partout dans la chambre, discrètement, jusqu’à se fixer sur ses hanches. Elle releva alors sa jupe, fit glisser sa petite culotte et la roula en boule avant de la f o r c e r dans sa bouche en appuyant bien du bout des doigts.
- Ne recrache surtout pas. D’accord?
Juste le temps pour elle de couper deux longs morceaux d’adhésif et de les appliquer en travers de sa bouche, presque d’une oreille à l’autre. Puis elle f o r ç a Alice à s’asseoir sur le lit et s’agenouilla pour lui attacher les jambes, les cuisses d’abord, juste sous la jupe, les genoux et enfin les chevilles. Après quoi, elle l’aida à s’allonger, en prenant même le temps de lui caresser le visage pour écarter quelques mèches de cheveux.
- Je suis désolée pour le bâillon, Alice. J’en avais préparé un mais je dois être étourdie, je l’ai...
Une voiture venait de se garer. Catherine s’interrompit pour aller regarder par la fenêtre et comme son invité arrivait se dirigea vers la porte.
- A tout à l’heure, ma chérie. Reste bien sage.
Au dernier moment, elle s’arrêta lorgnant vers le bureau où Alice depuis deux semaines avait commencé à travailler sur son rapport de stage. Catherine s’empara d’une paire de ciseaux grand modèle.
- Je garde ça. On ne sait jamais.
Cette fois elle sortit vraiment laissant Alice seule, ligotée et bâillonnée sur son lit, lancer des MMMmm qui diminuèrent vite quand elle comprit que personne ne viendrait. Pire, si Catherine revenait avant que son ‘invité’ ne soit parti, ce serait probablement pour l’attacher plus solidement. Ou avec cet autre bâillon dont elle avait parlé. Et Alice ne voulait pas savoir de quoi il s’agissait.
Elle essayait de bouger le moins possible, tout au plus de se tourner en faisant attention de ne pas tomber du lit, tirait un peu sur ses bras et ses jambes par moment constatant qu’il n’y aurait pas de miracle et qu’elle ne pourrait pas se libérer seule. Bien qu’attachée solidement, elle trouvait la situation assez confortable; ça aurait pu être pire. Le bâillon aussi, sauf quand elle se rappelait que c’était sa propre culotte dans sa bouche, et qu’elle l’avait portée toute la journée. Elle chassait aussitôt cette pensée dégoûtante en faisant MMmmgg et en secouant la tête.
Malgré tout, après de longues minutes à attendre, Alice commençait à perdre patience et à se débattre de plus en plus. Dans n’importe quelle série télévisée, ça semblait si facile de se détacher en insistant un peu. Elle parvint à se redresser et à se mettre assise au bord du lit, une meilleure position se disait-elle pour essayer de libérer ses bras et ses mains. Mais ça ne venait pas et tout se qu’elle réussit à faire c’est de tomber à terre sur ses genoux dans un grand bruit sourd puis finalement de se retrouver allongée au sol.
Elle était inquiète, se disant qu’en bas Catherine avait dû l’entendre et se demandant comment elle allait réagir. Effectivement un peu plus tard, sa tante ouvrait la porte en faisant un ‘Ah...’ d’apitoiement alors qu’on entendait dehors une voiture démarrer et s’éloigner.
- Mais je pensais t’avoir dit de rester sage...
La pauvre Alice se mit à secouer la tête, comme pour s’excuser, les yeux presque humides et au même moment Catherine se penchait sur elle en sortant de sa poche les ciseaux qu’elle avait subtilisés auparavant. Elle roula Alice sur le ventre et coupa un par un les rubans adhésifs qui l’attachaient, tous sauf celui qui liait ses poignets. Elle lui laissa aussi son bâillon.
- Allez, debout maintenant.
Une main sous le bras, Catherine l’aida à se relever tant bien que mal puis l’emmena, mains attachées, bâillonnée, en ignorant ses ‘Mmmm MMmm!’. Elle descendirent l’escalier et traversèrent la cuisine pour se retrouver dans le cellier, une pièce aveugle pleine d’étagères et surtout de deux gros poteaux en bois. Alice attendit là toute seule, pas plus de trente secondes, juste le temps qu’il fallait à sa tante pour ramener plus de cordes qu’elle n’en avait jamais vu. Sept, huit peut-être.
Puis elle poussa Alice tout contre l’un des poteaux pour l’y attacher. Les cuisses d’abord avec une longue corde, formant une large bande de 5cm. Les chevilles ensuite attachées ensemble puis la corde entourée autour du poteau avant de la nouer entre les chevilles et le poteau. Les épaules et la poitrine enfin, avec une seule et même corde, la plus longue a priori mais si tendue qu’Alice ne pouvait plus se débattre. Même lorsqu’elle sentit la main de sa tante la caresser, remonter le long de sa cuisse, sur son ventre. C’était troublant. La main remontait doucement jusqu’à sa bouche; elle pouvait sentir le bout des doigts à travers son bâillon.
Catherine respirait fort, l’air excitée, comme hypnotisée par sa prisonnière, les yeux dans le vide. Reprenant ses esprits, elle ôta sa main et se retourna sans un mot en laissant Alice toute seule. Celle-ci n’osa pas bouger pendant quelques minutes, mais quand elle n’entendit plus aucun bruit dans la cuisine à côté se mit à tirer sur ses liens comme elle le pouvait. Malheureusement, elle ne put que constater encore une fois leur solidité et subir l’attente interminable interrompue quelques fois par des bruits de pas dans la pièce à côté.
Par deux fois, Catherine revint. La première fois sans rien dire. Elle s’approcha avec un petit sourire, la bouche entrouverte, laissa glisser sa main sur les seins d’Alice immobile, tira doucement sur deux ou trois liens prête à faire une quelconque remarque puis repartit sans écouter les Mmmm de sa nièce toujours bâillonnée. La seconde bien plus tard. Cette fois-là, sa main monta directement vers son visage et arracha lentement l’adhésif sur la bouche d’Alice puis du bout des doigts en retira la culotte gorgée de salive.
Alice en fut tellement soulagée qu’un ‘merci’ lui échappa avant que Catherine ne la délivre de ses cordes.
- Assez joué pour ce soir, je crois.
Les deux femmes ne firent que se croiser le lendemain matin, l’une émergeant à peine du sommeil, l’autre pressée d’aller au travail pour avancer sur son rapport de stage. Il lui fallait encore réunir une somme d’élément importante pour le terminer. Comme d’habitude, pas un mot sur les événements de la veille, ni ce matin-là, ni le soir, ni les jours qui suivirent.
Pendant plusieurs jours, Alice bénéficia d’un répit. Rien n’avait été évoqué ou décidé: elle constatait juste qu’il n’y avait plus d’invité à venir si bien qu’au bout de onze jours, le rapport de stage était quasiment terminé. Restaient probablement quelques relectures et corrections, et aussi à préparer la présentation à l’oral.
Le douzième jour en rentrant, elle trouva en évidence sur la table un mot à son attention disant ceci: ‘Je serai de retour à 22 heures précises, accompagnée. Je n’aurai donc pas le temps de te préparer mais je laisse dans ta chambre de quoi le faire toi-même. Je compte sur ta compréhension. Catherine’. Alice crut d’abord à une plaisanterie que sa tante lui faisait sauf qu’à l’étage elle découvrit au milieu de sa chambre une nouvelle chaise, en bois, sur laquelle étaient posés quelques cordes, une paire de menottes, un rouleau d’adhésif noir et ce qui devait être un bâillon, en fait une grosse s a n g le très élargie au milieu et sur laquelle était montée un morceau de caoutchouc ou de plastique de 5cm.
Elle se mit au travail, difficilement, l’esprit embrouillé, pour ne s’arrêter qu’à 21h45, un quart d’heure avant le retour annoncé de Catherine, lorgnant sur les accessoires disposés sur la chaise, sur sa montre. Elle hésita longtemps mais en se demandant quelle serait la réaction de sa tante si ce n’était pas une farce, elle se décida à obtempérer.
Elle commença par découper un long morceau d’adhésif qu’elle colla sur sa bouche devant le miroir de la salle de bain. Puis elle s’assit sur la chaise, pieds nus, pour attacher ses chevilles de chaque côté en insistant sur le nombre de tours de corde plutôt que sur des noeuds serrés. Restaient les menottes qu’elle glissa entre les barreaux derrière elle, les laissant pendouiller sans y mettre ses poignets préférant attendre le dernier moment. Et si Catherine ne rentrait pas? Si c’était vraiment une blague?
Mais à 22h03 elle comprit que ce n’en était pas une: une voiture se garait dans l’allée, deux portières claquaient. Alors Alice referma les menottes sur ses poignets et tira dessus doucement pour vérifier qu’elle était bien retenue - elle l’était - et commença à attendre.
Catherine ne mit pas très longtemps à apparaître, à peine une dizaine de minutes, félicitant Alice d’avoir suivi ses instructions. Elle tourna autour d’elle pour s’assurer qu’elle était bien attachée, très satisfaite de voir les menottes passer entre les barreaux de la chaise. Mais alors qu’elle allait redescendre, son regard s’arrêta sur le bâillon qu’Alice n’avait pas voulu mettre et qu’elle ramassa. Elle revint vers sa nièce, décolla l’adhésif de son visage, et f o r ç a l’autre bâillon, celui avec le gros morceau de caoutchouc, entre ses lèvres. Alice ne put résister longtemps, elle essayait de détourner la tête, mais très vite il remplit sa bouche et Catherine serra la s a n g le sur sa nuque.
A nouveau elle se retrouvait seule, ligotée et bâillonnée pendant que sa tante s’amusait en bas. Un peu plus humiliée cette fois par ce bâillon qu’elle devait garder comme... enfin... et qui la faisait baver plus qu’aucun autre.
Heureusement une vingtaine de minutes plus tard, l’invité repartait. Impatiente, Alice se mit à appeler ’Mmmm!!! MMmmMMMMMMMm!!!‘, à se trémousser sur sa chaise, soulagée quand Catherine reparut à la porte.
- Voilà, voilà, j’arrive...
Elle tenait dans sa main la toute petite clé des menottes mais alors qu’elle s’apprêtait à détacher sa nièce, elle s’arrêta au bureau.
- C’est ton rapport de stage? Tu l’as terminé? Je peux regarder?
Voyant sa tante poser la clé sur le bureau, Alice se remit à se plaindre, secouant la tête de droite à gauche.
- Bon. Je le lis vite fait et je te détache après. D’accord?
Catherine prit son temps pour lire le rapport, coupant parfois les rares gémissements d’Alice de ‘chchhttt’ sans même se retourner puis une dizaine de minutes plus tard, elle la détachait en la complimentant sur son travail: clair, précis, bien construit. Et la mit en garde sur sa présentation à l’oral, à préparer pour ne pas perdre ses moyens devant l’auditoire, ne rien laisser la déstabiliser.
Le lendemain, elle lui proposa même l’aider pendant les trois jours qui restaient. Il ne restait plus que trois jours de stage à Alice, le moment de la remercier chaudement de l’avoir hébergée; ça faisait une semaine que sa mère le lui répétait à chaque fois. Il est vrai que tout aurait été beaucoup plus compliqué si elle avait dû se loger ailleurs. Elle profita donc du repas qu’elles prenaient ensemble pour le faire:
-
Catherine, je voulais vraiment te remercier de m’avoir accueillie chez toi. A deux pas de mon stage. Les repas, la chambre, tout quoi...
-
Tout. Vraiment?
Alice se mit à rougir.
- Ah! Heu... oui, même ça, je commençais à m’y habituer.
Elle sentait la pente dangereuse, essaya de changer de sujet.
-
Je voulais t’offrir des fleurs mais Maman dit que ça fait un peu kitsch...
-
Ne va pas faire des dépenses inutiles. J’ai été très heureuse de t’avoir ici.
-
Moi aussi, mais j’insiste, il y a sûrement quelque chose qui te ferait plaisir.
-
Et bien...
Pour une fois, c’est Catherine qui hésitait puis elle se lança finalement en expliquant à Alice qu’elle aimerait beaucoup jouer avec elle pendant toute une journée, l’attacher, lui donner des ordres. C’était vraiment inattendu; dans son esprit Alice pensait plus à un parfum ou un foulard en guise de remerciements, pas à... ça. Mais comment refuser à présent? Elle accepta donc toute prête à passer ce jeudi vraisemblablement ligotée et bâillonnée.
Le jour venu, elle dormait encore quand Catherine entra dans sa chambre. Le soleil commençait tout juste à se lever. C’est un large morceaux d’adhésif collé sur sa bouche qui la réveilla. Dans un demi-sommeil elle reconnut à peine sa tante; ses bras s’agitèrent mais Catherine l’immobilisa en lui saisissant les poignets et d’une voix toute douce lui rappela ce qui était convenu en même temps qu’elle lui ligotait les mains devant elle avec son gros rouleau de tape noir. Elle découvrit ensuite la couette pour relever les jambes de la petite Alice et les attacher sous les genoux et au niveau des chevilles.
Avec les mains liées devant elle, Alice pouvait encore espérer se détacher seule à la première occasion ou enlever son bâillon mais elle fut vite déçue quand elle sentit ses avant-bras poussés tout contre ses jambes et l’adhésif déroulé tout autour, serrant à la fois cuisses et bras. Avant de s’en aller, Catherine lui recouvrit les jambes avec la couette, la laissant là toute seule, habillée de son grand t-shirt et de sa petite culotte, presque pliée en deux.
Après avoir tenté de se débattre, Alice dut se résigner et attendre. La position n’était pas très confortable mais supportable; tout ce qu’elle gagnait à gigoter c’était de s’épuiser et de lâcher des Mmm étouffés.
Catherine fut ravie de la retrouver ainsi, très sage, après s’être longuement préparée. Elle avait pris une longue douche visiblement, les cheveux encore humides, et revêtu un long tailleur noir très serré et un chemisier blanc. Elle s’était aussi coiffée en chignon, ce qui lui donnait un genre.
Elle détacha sa nièce en coupant les scotchs puis lui suggéra d’aller prendre une douche:
- N’enlève pas ton bâillon. Et dès que tu as fini, rejoins-moi en bas ma chérie. En tenue!
Tenue? Quelle tenue? se demanda Alice mais n’y pensa plus une fois sous la douche. Après quoi elle découvrit sur son lit la tenue en question: un véritable uniforme de femme de chambre, pas une tenue coquine de soubrette comme on trouve dans les magasins de déguisements, non, un uniforme, entre la blouse et la robe, toute noire avec un tablier blanc intégré, col rond et blanc, des manches mi-longues bordées de blanc. Il y avait aussi un bandeau blanc à frou-frou pour ses cheveux et Catherine avait laissé en évidence sa paire de chaussures à talons.
C’est ainsi qu’Alice descendit au salon, oubliant presque qu’elle était bâillonnée, où sa tante l’attendait, une corde blanche à la main, assise sur le canapé. D’un geste, elle la fit s’asseoir et lui attacha les poignets dans le dos cette fois, puis les coudes si serrés qu’ils se touchaient. A la suite de quoi, elle s’agenouilla pour lui attacher les chevilles, les genoux et même les cuisses. Le bâillon lui fut enlevé mais aussitôt remplacé par un bandana rouge minutieusement plié sous ses yeux et glissé entre ses dents puis noué très très serré sur sa nuque.
Toute ficelée, Alice luttait intérieurement pour taire ses plaintes. Enfin, Catherine l’allongea au pied du canapé, sur le ventre, remonta ses chevilles en direction de ses mains et noua le reste de la corde qui liait ses chevilles entre ses poignets. Elle resta là bien sagement les pieds en l’air sans bouger ou presque; pendant ce temps, sa tante s’était assise dans le canapé et regardait la télévision, deux soap opéras du matin d’une bêtise incroyable.
Au générique de fin, dans un grand soulagement, sa tante lui accorda un peu d’attention, lui détachant les jambes complètement après lui avoir ôté le bâillon, et l’aida à se relever puis la guida vers la cuisine, mains et coudes toujours attachés dans son dos. Elle fut assise sur l’une des chaises en bois, les bras calés entre son dos et le dossier de la chaise. Catherine disparut quelques secondes et revint avec deux rouleaux d’adhésif d’emballage, arborant toujours un large sourire mais sans dire un mot.
A genoux devant sa nièce, elle commença à faire craquer le scotch en le déroulant et lui attacha les chevilles ensemble. Elle remonta ensuite légèrement la robe d’Alice au-dessus de ses genoux et les scotcha ensemble après quoi elle sortit un grand sac poubelle en plastique noir, très épais et brillant. Alors qu’elle en découpait une ouverture dans le fond, Alice inquiète rompit le silence en demandant ce qu’elle comptait faire avec ça et comme sa tante continuait sans répondre commença à se débattre.
-
Alice, allons, du calme...
-
Mais qu’est-ce que tu comptes faire avec ça?
Puis elle lui enfila le sac par dessus la tête et le fit descendre, recouvrant tout le haut de son corps, et le dossier de la chaise également. Seule sa tête en dépassait. Alice pouvait encore gigoter à ce moment-là, ce qu’elle ne manquait pas de faire, regardant le plastique qui la recouvrait.
-
Catherine... s’il te plaît...
-
Allons, ma petite, du calme. Sinon je vais devoir te bâillonner, tu le sais.
Comme Alice se taisait, Catherine resta pensive deux secondes, puis repris le rouleau de scotch et commença à lui enrouler l’adhésif autour du ventre, continua plus haut sur les épaules, et termina sous la poitrine. Elle sortit ensuite un autre sac plastique et cette fois l’enfila par les pieds en remontant le long des jambes d’Alice jusque sous ses fesses. Elle finit le tout par quelques bandes d’adhésif rendant tout mouvement impossible ce qu’Alice allait avoir le temps d’apprécier, abandonnée seule là.
Juste avant de partir, elle n’oublia pas de la bâillonner avec son scotch d’emballage, en faisant sept tours autour de sa tête serrés si fort qu’ils lui compressaient les lèvres et la f o r ç a i t à rentrer le menton dans son cou, diminuant là encore sa liberté de mouvement.
Une fois seule, Alice ferma les yeux en cherchant la position la moins pénible. Elle ne s’attendait pas à ce que sa tante revienne vite car entendit l’aspirateur démarrer à l’étage, aller et venir d’une pièce à l’autre, pendant près d’une heure, et quand il s’arrêtait, elle ne bougeait plus du tout, pour éviter les bruissements du plastique. Quand l’aspirateur vrombissait, elle luttait, se débattait, lançait des MMmmm!!! dans le vide.
Puis Catherine revint.
- Bientôt midi... Quel dommage que je doive te détacher, Alice.
Tout en parlant, elle commença à couper les liens de sa nièce.
- Ahhh... Il y a tellement de choses que j’aurais pu faire avec toi. Mais bon... ta mère arrive bientôt, je m’en voudrais qu’elle te trouve là comme ça. J’espère que tu auras quand même l’occasion de revenir me voir.
Utten
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